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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 11:41

j'accouchais (avec péridurale et tout le tralala) d'un bébé sans vie.

J'ai revécu tout le week-end, le samedi 10 avec la prise de médicament, le dimanche 11 où il a cessé de bouger, le lundi 12 avec une séance de médiation particulièrement cruelle et l'entrée à l'hopital en soirée, dans une aile à part, le mardi 13 avec l'accouchement, mon corps et mon coeur qui partent en cacahuète.

Je revois Julien avec le gros sweat que je porte actuellement, couché sur le lit d'â coté. Complètement fermé. Je revois les jours qui ont suivi, ceux où j'ai cru que nous allions nous perdre en plus du reste. (La perte d'un enfant est la seule perte ou l'autre souffre autant que vous mais pas de la même façon).

Je ne peux pas dire que cela fait toujours aussi mal, mais ça fait toujours très très mal. Avec un peu de chance, ça fera moins mal l'année prochaine. Ma copine D qui a connu le même genre de drame, il a longtemps m'a dit qu'il lui avait fallu 11 ans pour ne plus y penser à la date D. Qu'elle y avait pensé à la fin du mois mais n'avait pas ressassé ce jour-là.

A part cela, la grossesse suit son cours, elle devrait arriver dans 17 jours. cela devient physiquement vraiment inconfortable, je continue à travailler car quand je ne travaille pas, je ressasse et je finis toujours par pleurer. De plus j'ai la première étape chez la psy pour Oscar la semaine prochaine, j'aimerais tenir jusque là.

On me dit que je dois me calmer, me reposer, éviter le stress, je veux bien mais comment? qu'est ce que je laisse tomber? j'arrête de bosser et je pleure? je ne fais pas appel pour Oscar?

Et je me rappelle que l'enfer est pavé de bonnes intentions.

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 09:31

Popol le chat vit une sale période pour l'instant. A l'approche de l'accouchement, je ne supporte plus grand-chose et encore moins les miaulements (Popol est un chat qui "parle" mais sa conversation est digne d'un réality show sur TF1, je préfère donc qu'il se taise) et les poils de chat (dont l'ami Popol est fortement garni).

Popol est donc passé de vie de rêve" je suis le roi du canapé" à vie de martyre qui doit souvent rester dehors. L'horreur.

Ce matin, je commence ma journée de boulot à la maison (cela m'évite les embouteillages et me permet un démarrage au calme ET un copieux petit déjeuner). Popol est dehors et me regarde par la fênetre, l'air plein d'incompréhension et de reproche, en le regardant, une phrase de Victor Hugo me vient à l'esprit : "L'oeil était dans la tombe et regardait Caïn". (La légende des siècles, "La conscience")

Il apparait donc que j'ai à la fois mauvaise conscience et bonne mémoire (j'ai appris ce texte en deuxième année d'unif).

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2 octobre 2015 5 02 /10 /octobre /2015 14:08

Enceinte, mon coeur s'affolle. Comme beaucoup de femmes, je fais des extrasystoles pendant la grossesse.

ça a été le cas pour Oscar et je me souviens d'un épique test à l'effort (le truc sur le vélo) enceinte de 8 mois (j'ai cru mourir 15 fois), d'une journée de monitoring, d'un accouchement qui partait en cacahuète (pareil pour Pierre d'ailleurs) et je recommence cette fois encore (pourquoi changer les bonnes vieilles habitudes).

Au repos, assise, à chipoter sur mon PC (travailler donc), mon coeur bat entre 80 et 90 (ça va, pour une femme enceinte, c'est normal).

Mais monter les 20 marches qui me séparent du premier étage m'amèneront à 115 et un état proche du légume agonisant.

Julien m'a offert une montre fort laide qui m'indique le nombre de pas que je fais sur une journée et l'état de mon coeur et d'autres trucs qui ne m'intéressent pas. Je me surveille et quand je me sens mal, je regarde et je ralentis (enfin à ce stade-ci, si je ralentis encore on va croire que je suis cryogénéé).

Si c'est ce que vivent les cardiaques à longueur d'années, ce n'est vraiment pas marrant.

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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 11:06

Pour une raison qui m'échappe, la pointure 35 est maudite.

Les chassures enfants s'arrêtent souvent au 34 et les chaussures dames commencent au 36.

Evidemment, je chausse du 35.

Ma dernière envie chaussure était une paire de Stan Smith. J'ai cherché et à ma pointure, le seul modèle existant est celui à scratch... classe

Comme j'ai des pieds de hobbits à cause de la retention d'eau, je ne parviens pas à fermer tous les scratchs... ça me donne un look un peu "jeune racaille" du plus bel effet au bureau (car il ne faut plus rire à ce stade, je ne rentre plus dans rien).

Quelqu'un aurait une idée de la raison de la malediction du 35? pas que cela m'empêche de dormir mais il y a là une forme d'injustice qui me démange...

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 15:34

A l'annonce de la décision du juge, je suis restée calme, j'ai continué à travailler, j'ai senti la boule au ventre grossir, ensuite Julien a appelé et là j'ai craqué, sanglots et compagnie. J'ai fait les 100 pas dans une salle server en essayant de me reprendre, à écouter Julien qui me répétait "ça va aller, on va déménager, Oscar va bien, ça va aller, Oscar va bien etc..."

J'ai fini par me calmer du moins extérieurement. Pendant les jours qui ont suivi, je n'ai pas dormi, je culpabilisais, j'avais vraiment du mal me préparer pour arriver à ce résultat. Je suis retournée chez ma psy car je ne parvenais pas à donner du sens à la décision, j'avais l'impression d'avoir fait défaut à mon fils.

Elle m'a expliqué que le juge avait tranché pour minimiser le conflit de couple et je me suis battue pour le bien-être de l'enfant. j'ai recommencé à respirer un peu. J'ai parlé à mon avocat, elle n'était pas partante pour un appel. j'ai replongé. Nous avons convenu de nous revoir (l'avocat et moi) quelques jours plus tard. Pendant ce temps, j'ai cogité, si on me reproche d'être locataire et indépendante ,je vais acheter une maison et trouver un job d'employe, je vais essayer de...et de recommencer des recherches tous azimut.

Finalement, j'ai vu mon avocat. Il s'est renseigné auprès de ses collègues et ce tribunal applique à chaque cas la même formule, garde partagée et saucisonnée. Nous avons repassé les éléments et nous avons décidé de faire appel, parce qu'on ne comprend pas, parce que je ne me pardonnerai pas de ne pas tout essayer pour obtenir ce que je pense être ce qu'il y a de mieux pour mon fils et non je ne parviens pas à balayer tous les témoignages effrayants que j'ai lu sur l'impact d'une garde alternée saucisonnée à cet âge (la californie a fait marche arrière, en France, une petition des spécialistes de la jeunesse circule pour supprimer la garde alternée).

Bref, here I go again.

Parfois, je me dis que je deviens hystérique, que c'est de l'orgueil, que je ne supporte pas de perdre et puis, je me rappelle que non, qu'il serait plus simple de ne pas se battre, d'accepter, d'imposer un rythme fou aux enfants, de faire une depression ou que sais-je, que mon confort, je m'en fous, mais celui de mon fils, vaut le coup que j'essaie encore une fois.

Evidemment pour la sérénité avant l'accouchement, je vais devoir repasser...

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17 septembre 2015 4 17 /09 /septembre /2015 17:12

J'avais demandé qu'Oscar soit plus chez moi que son papa car il est petit, car il va avoir une petite soeur et je ne sais pas comment je vais lui montrer que je l'aime toujours autant si je ne le vois qu'un jour sur deux. J'avais aussi proposé une école à la limite de Uccle (5km de chez moi et 11 de chez Olivier).

Olivier avait demandé, 50/50 (3 jours, 2 jours, 2 jours, 3 jours, etc...) et une école à 5km de chez lui et 11 de chez moi.

Olivier a remporté le match sur toute la ligne.

J'avoue que je ne comprends pas.

On va obliger un enfant de deux ans à changer 13 fois de lit par mois. Je ne le supporterai pas, comment va-t-il faire?

Pour l'école, comme elle implique que je me retrouve dans le trafic à l'heure de pointe (vu que je dois sortir de bruxelles (horrible), aller à contre sens du courant pendant quelques kilometres et ensuite retourner sur bruxelles, cela va me prendre un temps fou. Arrivée au boulot en retard, travailler 8h et reprendre la route à l'heure de pointe et arriver en retard à l'école.

Olivier était dans le sens du trafic plus tôt et était dans le sens contraire pour retourner au bureau.

Il est aussi intéressant de noter qu'Oscar n'est pas officiellement inscrit dans cette école. (Il l'était dans l'école que je proposais, Olivier a founi un papier digne de Mme Irma qui dit qu'il y aura une place pour Oscar en Novembre 2015 mais ce n'est pas une inscription).

Et pourtant, c'est cette école qui a été choisie.

Je me demande maintenant ce que je dois faire:

- déménager et retourner habiter dans un endroit que je n'aime pas où je n'ai ni ami, ni famille ni chance de trouver un boulot (sauf si je deviens vendeuse). Ce serait bien pour les enfants, ils viveraient près de leurs amis. Si nous continuons à travailler à Bruxelles tous les deux, ce qui est le cas, nous aurons l'un et l'autre 3 heures de trajet par jour. Il faudra que l'un des deux partent tôt (et ne voit pas les enfants) et rentre tôt pour arriver avant la fermeture de l'école (mais il m'est déjà arrivé de partir à 16h30 et de mettre 2h pour faire 20km). Dans le cas, où je n'y arrive pas, qui ira chercher ma fille? Olivier ira-t-il la chercher comme il le fait pour Oscar en cas de problème? Quant à Julien, il ne verra presque pas les enfants en soirée. Et ce trajet sera quotidien tout au long de l'année, pendant des années.

- soit nous restons à Bruxelles et les deux enfants vont dans la même école. Nous devrons jongler avec le trafic pendant la période scolaire. Mais les deux enfants pourront se voir à l'école même quand Oscar sera chez son papa. Mais cela implique que tous les jours, ma petite fille devra faire le trajet pour aller à l'école et qu'elle restera tard à la garderie. Cependant, pendant les vacances scolaires, nous ne devrons pas faire le trajet (et cela représente presque 4 mois par an).

Nous avons l'un et l'autre des amis proches à Bruxelles.

- soit nous restons à Bruxelles et notre vie va à l'école près de chez nous. Nous n'avons plus que 50% des trajets pendant la période scolaire mais les deux enfants ne se voient pas tous les jours.

Le jugement prévoit que nous allions consulter un pédo-psychiatre avec Oscar pour tenter de rétablir le dialogue entre les parents. A ce stade, je ne sais vraiment pas ce que je pourrais dire à cette dame, je crois que je vais lui demander ce qu'elle recommande dans ces différentes options, je vais aussi parler des mensonges d'Olivier à la juge, de son égoisme mais pour l'instant je ne vois absolument pas comment cette décision peut aider à favoriser la communication entre les parents.

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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 11:35

Nous avons été voir "Inside Out" au cinéma et j'ai sangloté pendant la plus grande partie du film. Je ne parle pas de la petite larme que l'on parvient à essuyer discrètement, ni des grosses larmes silencieuses qui coulent le long des joues, non non, je parle du gros sanglot qui secoue le corps tout entier en vous faisaint pousser des cris d'éléphanteau tétanisé.

Pour quelle raison, je ne saurais pas le dire. C'est un très chouette film, plein de bonnes idées et bien réalisé. Rien de particulièrement triste (j'entends par là, que ce n'est pas la mort de la mère de Bambi qui reste un des moments les plus insoutenables de l'histoire du cinéma)

Mais la combinaison hormones de grossesse et stress est fatale.

J'attends toujours la décision du juge pour la garde d'Oscar. Le jugement provisoire a été rendue le 9 Septembre mais il est envoyé par courrier à mon avocat et cela prend entre 5 et 6 jours.

Je gère mal l'attente et même si Julien ne cesse de me répéter que rien ne pourra être pire que la situation actuelle, j'angoisse.

J'ai l'impression d'avoir raté un truc, de ne pas avoir fait ce qui était le mieux pour mon fils et pourtant quand je me refais l'histoire en dobly stereo, je refais à chaque fois les mêmes choix.

Il ne me reste plus qu'à espérer que le juge ne décidera pas d'envoyer Oscar dans une école à 5km de chez son papa et à 17km de chez moi... ce qui m'obligera soit à mettre mes enfants dans deux écoles séparées soit à révéiller ma petite fille à l'aube tous les jours...

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 09:52

Quand je prends la route pour Den haag, j'aime écouter un livre audio. C'est ce que j'ai trouvé de mieux en terme de détente. Dès que je passe la frontière, la radio grésille et je ne suis pas encore assez "hollandisée" pour aimer écouter la radio en néerlandais. Le livre audio par contre, se moque des frontières et si la lecture est bien faite, c'est presque à regret que je quitte ma voiture.

Cette fois, j'ai choisi "La bibliothèque des coeurs cabossés" de Katarina Bivald. La couverture le comparait au "Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de pommes de terre".

"La bibliothèque" est une sorte de copie du "Cercle", en moins savoureux mais ça se laisse écouter.

Cependant, un passage m'a particulièrement marquée, il parle de la part de bonheur et de malheur de chacun et surtout de la façon dont les gens se relèvent, certains se relèvent de l'impossible (la mort d'un enfant, je cite) et d'autres se noient dans un verre d'eau. Selon l'auteur, la différence est au niveau de l'impact, de ce qui changent en nous.

Cela m'évoque ces avant-après. Ces moments dans la vie que l'on est capable de pointer avec exactitude, ils sont pour moi souvent liés à une perte ou à une rencontre (un + et un - finalement).

Ma rencontre avec Julien, la naissance d'Oscar, le cancer (c'est aussi une forme de rencontre avec soi-même, ainsi qu'une perte de soi-même, mon dieu, il faut que j'arrête le jus d'orange), Pierre (un + et un - dans un temps record). Chacun de ces évènements au eu un impact majeur, je pensais naïvement que rien n'égalerait le cancer en terme de conséquence sur moi, sur ce que je suis, la manière dont je vois le monde et pourtant Oscar a balayé tout cela d'un sourire (et d'un caca puant), rien ne m'a aussi profondément changée que lui, sauf Pierre. Je n'y arrive toujours pas, j'essaie pourtant, je constate que je gère mieux la tristesse, elle me prend moins pas surprise, je n'ai plus l'impression d'être naufragée sur l'île des tsunamis mais je reste inconsolable. Du moins pour l'instant...

Quant à little Miss Ulysse, elle semble se porter comme un charme, communique avec moi à coups de pieds, se réveille quand je bouge trop. Dans une cinquantaine de jours, elle devrait faire sa grande entrée. Je l'attends dans les deux sens du terme.

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3 septembre 2015 4 03 /09 /septembre /2015 09:44

Cela a commencé par le poste d'une de mes anciennes copines d'Unif. Olivia s'était rendue au Parc Maximilien pour donner un peu de matériel et un peu de réconfort aux migrants qui campent devant le ministère. J'ai été touchée par son récit sans fard, sans fausse bonne volonté, sans chercher à se donner bonne conscience.

Quelques heures plus tard, la photo, celle que l'on n'oubliera jamais (comme celle du gosse et du vautour, de la petite fille le dos plein de Napalm etc...). Ce gosse ressemblait tellement à Oscar. Je me suis dit que comme lui, il avait certainement une maman qui l'aime et qui avait fait de son mieux pour le protéger. Et j'ai décidé de faire un petit pas.

J'avais regardé le site du Cire mais je ne me reconnaissais pas, je ne veux pas donner d'argent (trop d'histoires moches de détournement), et les produits demandés (graines, matériel scolaire etc...) n'étaient pas disponibles à la maison.

Mais sur le site que renseignait Olivia, on parlait de couvertures, de vêtements pour homme, de sodas, de nourriture qui se mange sans rechauffer et sans couverts, des vêtements de pluie,de produits pour l'hygiène. Et tout ça, nous avions. Il était 21h quand j'ai annoncé mon plan à Julien. On a cherché des grands sacs, on a trouvé 5 ou 6 couvertures (elles ne sentaient pas toute la fraicheur soupline mais on s'est dit que dans la situation, on préfèrerait ne pas avoir froid sous une couverture qu'attendre deux jours pour du soupline), 3 K-ways, quelques vêtements pour homme, une brosse à dents, du dentifrice, du savon, des serviettes hygiéniques...des biscuits, du chocolat, du coca et du schweppes.

Et nous sommes partis pour le Parc Maximilien (59. chaussée d'Anvers à 1000 Bruxelles). Nous avons parcouru 6.5km, entre notre quartier bourge et le "camp' des réfugiés et tout un univers qui change.

Sur place, des tentes, quelques hommes qui marchent, un camion de médecins du monde, c'est calme. Je reste dans la voiture, je suis mal à l'aise avec mon gros ventre. Julien va parler aux gens, il n'y a pas d'endroit pour donner, alors il a installé nos sacs sur le trottoir. Un petit groupe s'est formé et chacun a pris calmement ce qui l'intéressait. ça ressemblait plus à des amis qui se partagent un gateau qu'à un premier jour de solde, selon le principe du "si tu en as besoin, prends-le".

Julien m'a expliqué que ce qui avait eu le plus de succès, c'était:

- la brosse à dent

- la nourriture, les paquets de biscuits ont eu beaucoup de succès.

Les servittes hygiéniques ont provoqué le rire et un peu d'embarras (il n'y avait aucune femme) mais elles ont trouvé preneur, comme tout le reste.

Ils ont demandé si nous avions apporté des chaussures, nous n'en avions pas et effectivement, j'ai pu constater que la plupart d'entre eux étaient en sandales.

Nous y retournerons samedi, avec des chaussures et des chaussettes.

Je n'ai pas bonne conscience et je sais que ce n'est qu'un tout petit geste, je m'en veux de ne pas être capable de faire plus mais j'ai pu passer ma nuit d'insomnie à me dire que au moins, une ou deux personnes ont eu un peu moins froid la nuit passée, un battement d'aile de papillon, j'espère...

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20 août 2015 4 20 /08 /août /2015 14:21

A la base, je suis "blond foncé" mais j'ai quand même un cerveau qui fonctionne.

Enceinte, je suis platine de l'intérieur.

Aujourd'hui, j'ai réussi à oublier mon sac à main à l'hôtel.

Je m'en suis rendue compte sur une aire d'autoroute à 70km de là (je cherchais mes lunettes de soleil). J'ai du faire demi-tour.

J'ai donc raté le lunch avec ma copine D car j'avais oublié mon GSM en Belgique au moment du départ (et je suis arrivée bien trop tard).

J'ai également oublié mes boucles d'oreilles à l'hôtel mais je ne m'en suis rendue compte qu'en Belgique.

Et dans ma tête résonne: Vacances j'oublie tout. Plus rien à faire du tout. J'm'envoie en l'air ça c'est super. Folie légère. ...

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