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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 10:57

Hier, excellente soirée en compagnie de ma copine D au concert de Bénabar.

 

Je ne connaissais pas du tout le dernier album et je craignais de m'ennuyer un peu. Erreur.

 

Une vraie bonne soirée. Une sensation de troupe plutôt qu'un chanteur et son orchestre, beaucoup de joie, d'envie de partager, de l'humour. Un beau jeu de lumière et Bénabar danse avec la joie et l'inscouciance d'un gamin de 5 ans, il saute partout, il est pétillant et comme toujours j'ai envie de l'inviter à venir boire un verre à la maison avec la certitude que nous passerons une soirée délirante, de ces soirées qu'on passe avec des vieux amis.

 

C'est sans hésiter que je retournerai le voir si il revient donner des concerts en Belgique.

 

Bref, je me reprends.

 

La tradition veut qu'un premier groupe chauffe la salle en attendant le passage de la "Star".

 

Parfois, on a une bonne surprise (je me souviens de l'excellent Gabriel Rios avant le concert de Melody Gardot) parfois on se demande avec impatience quand cette séance de torture va se terminer.

 

C'était un peu le cas hier, je n'ai pas du tout accroché au style d'Archimède, j'avais l'impression que le chanteur - qui se donnait des petits airs de J-L Aubert, avait reçu un dictionnaire des rimes pour Noël et s'en était servi à loisir dans ses chansons... nous avons eu droit à la rime en ouille et à celle en aille...quand je vous le dis. Un style très étudié, le chapeau, le pantalon serrant, trop stylé comme dit la fille de D. du haut de ses 13 ans. Le meilleur passage sans doute est celui où il a mis son écharpe sur la tête ce qui lui donnait l'air un cocker se prenant pour un dandy...pitié.

Je retiens cependant le concept de la "presque avant-dernière" chanson qui était en fait antépénultième.

 

Le premier concert que j'ai vu, à 15 ans, avec mes parents, était celui de Ray Charles. Je me souviens que nous nous étions demandé qui oserait assurer la première partie d'un concert de Ray. Il s'agissait de Maceo Parker, que nous ne connaissions pas. ça a été tellement éblouissant qu'à la fin de la première partie, nous nous sommes dit que Ray avait franchement intêret à être en grande forme ce jour-là. Il l'était et j'en ai pris plein les oreilles.

 

Ce concept de première partie me laisse donc mitigée...Un bonheur quand le groupe est bon, une attente pénible et passablement inutile quand il ne l'est pas.

 

 

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 21:57

Dimanche, après avoir déposé O. à l'aéroport (il doit suivre un cours Pierpom à l'étranger), je ne savais pas quoi faire de moi, un peu triste, un peu inquiète, j'ai décidé d'aller à Creativa.

 

5€ de parking

10€ de salon

ça commence fort.

 

J'ai tout de suite détesté.

 

J'avais faim, on ne proposait que des sandwiches faméliques et hors de prix, des salades à déprimer Mr Jovial et des donuts fatigués. Le salon est petit. Population à majorité féminine, quelques martyres masculins accompagnent pour porter les colis.

J'ai fait un tour rapide, dégoutée, je ne voyais que des stands pour scrap ou avec des tampons ridicules...

 

J'ai fini par demander à l'un des petits jeunes, employés au vestiaire, ce que j'étais censée trouver de marrant dans cette affaire, j'avais l'impression d'être dans une secte de bricoleuses du dimanche, le brave homme m'a expliqué que le must ici, c'était les ateliers.

 

J'ai retraversé tout le salon et j'ai commandé un atelier.

3 choix s'offraient à moi:

10€ Aquarelle, 16€ composition florale, 25€ patchwork.

J'ai opté pour Patchwork. J'étais la seule élève du cours, ça m'arrangeait bien.

Pascale, la prof, m'a emmené choisir du tissu, fort loin de ce que j'aurais choisi mais je voulais vivre l'expérience jusqu'au bout (12.5€ de tissu).

 

J'ai découpé, cousu, repassé, recousu, défait ma couture, recommencé, cassé mon fil etc...pendant 3 heures. J'ai trouvé cela délicieusement relaxant, j'ai totalement oublié le bruit, les gens, mon inquiétude pour O...

 

J'ai passé un bon moment avec cette femme, je lui ai demandé comment était née sa passion pour le Patchwork, elle m'a raconté qu'elle était médecin de formation, elle était au Rwabda pendant le génocide.

 

Elle m'a raconté ces femmes violées qui refusaient d'accoucher des ces enfants qu'elles n'appelaient pas "bébés" mais "produits de viols", ces religieuses accusées de collaboration car elles avaient fournis, sous la menace, de l'essence qui avait servi à bruler d'autres personnes, ces enfants qui avaient assistés au meurtre de leur parents à la machette, le bruit des machettes sur les os... j'avais les larmes aux yeux, les oreilles grandes ouvertes, le coeur ou trop gros ou trop petit, je ne sais pas mais ça faisait mal, concentrée sur mon ouvrage pour ne pas que les larmes coulent. Je comprenais cette femme qui aavit consacré des années de sa vie à soigner et qui ne pouvait plus le faire suite à cette horreur, je comprenais sa détermination de rester dans une forme de legerté concentrée.

 

Bref, une femme forte et fragile à la fois. touchante et admirable. Une belle rencontre.

 

Je suis rentrée chez moi avec mon patchwork presque terminé, c'est moche, mais c'est impressionant... je terminerai l'appliqué final bientôt.

 

L'année prochaine, j'y retournerai dans l'espoir d'une nouvelle découverte, afin de me surprendre à faire une chose totalement nouvelle et à y prendre du plaisir. Dieu, que ma vie est excitante.

 

 

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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 10:26

EMDR contrairement à ce que le langage SMS pourrait laisser penser, n'est pas l'acronyme de "Etre mort de rire", mais de "Eye mouvement desentization and reprocessing".

 

J'ai découvert l'EMDR, il y a quelques années par C.

 

Bien que le principe paraissait dingue, il disait que cette technique lui apportait un réel soutien, non mieux que ça, que ça lui permettait d'évacuer des traumatismes passés.

Cependant l'idée de guérir ses souffrances psychologiques en faisant bouger les yeux me laissait sceptique.

 

Il y a quelques jours, pendant mon arrêt maladie, j'ai été chez un bouquiniste et je suis tombée sur Guérir de David Servan-Schreiber.

Il n'était pas cher, je l'ai acheté et à ma grande surprise, je l'ai trouvé intéressant. Loin des jérémiades de cancereux et loin de la secte des optimistes forcenés qui vous jurent que manger des carottes en vous frottant le bout du nez vous évitera toute maladie.

Un des chapitres du livre est consacré à l'EMDR. Convaincue, j'ai pris rendez-vous pour une première séance.

 

Il apparait que mon burn out est du à une fatigue émotionnelle intense.

 

Je crois que je me suis longtemps refusé le droit de pleurer sur mon sort. J'étais déterminée à avancer. Coûte que coûte. Le verre serait à moitié plein, je l'avais décidé. D'une certaine façon, j'y suis arrivée, je travaille, je suis ces satanés cours de photos, j'avance.

Cependant, mon cerveau et mon corps seraient épuisés par la lutte.

 

Je dois occulter tellement d'émotions à longueur de journées (et d'années maintenant) que je suis comme asphyxiée de l'intérieur.

 

L'EMDR va me faire revivre les plus gros traumatismes, mais je serai accompagnée, en sécurité et avec le moyen de m'en sortir si cela me fait trop peur. Je sais que cela va être douloureux, je ne sais pas très bien ce que nous allons découvrir, mais je suis prête à prendre ce risque pour retrouver un peu de paix intérieure.

Je me rends compte que je fuis les émotions, que je tente de tout contrôler mais que la moindre sollicitation me fait fondre en larmes. Peut-être que je suis prête maintenant. J'ai quitté la première thérapeute qui avait essayé de m'amener sur ce chemin, il y a de cela un an. Cette fois, je suis déterminée à me laisser conduire, même là où ça fait tellement mal.

 

come what may, but let's hope for the best.

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16 mars 2012 5 16 /03 /mars /2012 10:16

L'école des Saveurs de Erica Bauermeister.

 

 

 

Un jour, la petite Lilian se lance un défi fou : si elle parvient à guérir sa mère de son chagrin en cuisinant, elle consacrera son existence à la gastronomie. La magie d'un chocolat chaud aux épices opère et, une vingtaine d'années plus tard, Lilian anime tous les premiers lundis du mois un atelier de cuisine dans son restaurant. L'École des saveurs réunit des élèves de tous horizons qui, de l'automne au printemps, vont partager des expériences culinaires, découvrir la force insoupçonnée des épices, capables par leur douceur ou leur piquant, d'éveiller des ardeurs inconnues et de guérir des peines anciennes... Un savoureux roman culinaire, une ode à la gourmandise et aux sens.

 

J'ai savouré ce petit roman comme on savoure un bon chocolat, lovée dans un fauteuil confortable, à caresser le chat.

J'ai senti l'odeur des oignons, imaginé la chair juteuse des tomates,  admiré le vert doré de l'huile d'olive et chaque fois que je relevais le nez du livre, j'avais un sourire sur le visage. Rien de prétentieux, rien d'éternel. Les cours de cuisine sont un pretexte pour raconter la vie des participants. Cependant, si un tel cours de cuisine existait à Bruxelles, je serais la première à m'y inscrire.

 

Attention, ce livre n'est pas cancer free.

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 11:10

Depuis que je suis indépendante, je n'ai plus de voiture.

 

Ce n'est pas un grand problème, je me déplace souvent en transport en commun. Cependant, parce que parfois j'en ai vraiment besoin, j'ai décidé d'acheter une voiture.

 

Premier constat: je suis beaucoup plus motivée par les livres ou les chaussures

 

Deuxième constat: c'est horriblement cher. Mon fiscaliste m'avait conseillé d'acheter une voiture à moins de 30.000€, ça me semblait évident, il apparait que la bête ne sera finalement pas loin de ce prix incroyable.

 

Troisième constat: j'ai des gouts de pétasses.

 

Après des années de voitures de sociétés (Audi, BMW ou Mercedes et autres), j'ai pris l'habitude d'un certain type de voiture, j'ai besoin d'une voiture rassurante, qui fait peu de bruit, qui tient bien la route.  J'ai donc éliminé les petits modèles rigolos qui me tentaient tant au début, adieu Yaris, Yago et autres micra.

 

Je vais investir dans de la voiture allemande. Mais que choisir? (j'y pense depuis le mois d'Octobre): La BMW Série 1 qui plait bien à O (mais qui ne semble pas hyper pratique si on se reproduit), la Mercedes Classe A qui me fait penser à une Twingo géante ou la Golf Plus qui a le bon ton de faire un chouia moins pétasse que les deux précédentes.

La raison (enfin le prix) allait être le critère déterminant de mon choix. Pas très amusant tout cela.

 

Cependant... une autre raison, beaucoup plus sympa, délicieusement précieuse a pointé le bout de son nez.

 

Mon grand père vient de s'offrir une nouvelle Mercedes, pour l'avoir plus rapidemment, il a opté pour des sièges baquets (dont il n'arrive pas à sortir hahaha), il a un radar de recul mais il ne l'a jamais entendu (il est un peu sourd aussi c'est vrai) car il préfère ouvrir sa portière pour se garer en marche arrière...bref, toute une aventure.

 

L'idée d'aller commander ma première voiture neuve avec lui, chez son concessionnaire, en sachant qu'il sera content de mon choix, qu'il me donnera des conseils improbables, pendant que nous laisserons ma grand-mère chez la coiffeuse pour une mise en pli me ravit. Et cet achat, fort cher et pas très marrant, devient un plaisir. Je ne sais pas encore quelles aventures je vivrai dans cette petite voiture mais je pense que les auspices ne peuvent être plus favorables...

 

Il me reste à me décider sur la couleur mais les sièges chauffants sont non-négociables...

 

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 10:15

Pour la première fois, en deux ans, j'ai perdu espoir, j'ai perdu l'envie de me battre pour essayer d'aller mieux.

 

Vendredi, à bout de nerfs et à bout de patience, je me suis demandée si je pourrais gérer toute une vie comme ça. Enchaîner les rendez-vous médicaux, continuer à bosser, encaisser les coups durs, relever la tête et avancer, coute que coute.

 

La réponse est non. Je n'en ai plus envie. Ce n'est pas une question de volonté, c'est une question d'envie. Ah quoi bon finalement.

 

N'être jamais qu'à moitié bien physiquement, me retenir de frapper les gens qui ont une vie normale et qui se plaignent, sourire même si j'ai envie de pleurer, je n'en peux plus.

 

Je sais que je ne devrais pas, que je devrais voir le positif, trouver le courage et blabla bla

Je le sais

ça reviendra

mais, là, je m'autorise à geindre, à pleurer comme un veau, à en avoir marre.

na!

 

Ma copine M-E, qui est merveilleuse, trouve cela positif, il paraitrait que je suis bienveillante envers moi-même, je m'autorise à être faible...

 

En attendant, j'ai repris 1 kg, je ne dors plus, je suis un chouia sur les nerfs... la bonne nouvelle: O rentre demain de son séjour en Italie, et je teste le massage suédois ce soir...

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 11:07

Je viens de terminer le petit livre de Casciari et je vous le recommande, un livre qui me fait rire tout haut dans le métro doit être partagé.

 

Le quatrième de couverture:

 

Peut-on avoir des orgasmes quand son mari, au chômage, passe son temps devant le foot à la télévision ? Peut-on paisiblement entrer dans le troisième âge lorsque son beau-père de quatre-vingts ans se retrouve en prison pour détention de marijuana ? Et peut-on dormir tranquille lorsque son fils aîné est tantôt gay, tantôt pas ? Mirta Bertotti n'a vraiment pas la vie facile. C'est à Mercedes, dans la proche banlieue de Buenos Aires, que vit cette famille complètement allumée, mais qui pourrait bien habiter sur le même palier que vous. Pour ne pas devenir folle, Mirta a décidé de créer son blog, dans lequel elle pourra partager sa vie de dingue avec des milliers d'internautes.

 

Pour ma part, j'ai passé un bon moment, j'ai ri, j'ai trouvé  les personnages extrêmement décadents et parfois touchants. Mon passage préféré est celui où pour fêter l'anniversaire de la mort de leur chien empaillé (qui est conservé dans une valise dans le garage), ils font une procession funèbre dans toute la vile, avec la valise. Ils terminent la promenade au lac, ils jettent le chien empaillé dans le fossé pour qu'il s'amuse un peu. Surréel.

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 14:24

J'irais bien, samedi ou dimanche... ça tente quelqu'un....

 

http://www.bruxelles.be/artdet.cfm?id=4843&agendaid=280 

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 14:12

Je ne sais pas si ce sont les hormones, le stres, la tension ou pire la face cachée de ma charmante personnalité, mais là, je me sens venimeuse.

 

Pas moyen de contraindre mon cerveau à voir le positif, à profiter de l'instant présent, je suis en mode Attila juste avant la bataille, une écharde dans le pied.

 

Notre programme de la journée était pourtant sympa, petit resto, cinéma "Les intouchables". Il y a pire.

 

J'ai commencé à me transformer en Cruella dès le resto, je n'avais pas envie d'aller là mais je voulais essayer de faire plaisir à O. Rien ne m'a plu sur la carte, je n'ai pas aimé l'odeur non plus. J'ai commandé un truc par dépit et je n'y ai presque pas touché. O a reçu un coup de fil, j'ai cru que j'allais l'étriper, comment ose-t-il répondre au téléphone au lieu de me faire la conversation... et là évidemment, je suis partie au grand galop vers le point de non-retour.

 

Bref, nous sommes rentrés sans passer par la case cinéma, j'ai encore faim (mais j'ai insité pour payer le resto, ne cherchez pas de logique, il n'y en a aucune).

 

Je me sens tellement mal que je voudrais faire du mal à tout le monde, avec une grosse préférence pour les gens que j'aime évidemment.

 

Le pire est que j'en ai une conscience profonde. Je sais que je ne suis pas moi et pour éviter aux autres ma présence venimeuse et incontrolable, je vais retourner me lamenter dans mon appart bruxellois. Je ne supporte pas de m'infliger aux autres dans cet état là, je n'arrive pas à en sortir, il faut que ça se calme, oui je sais que c'est hormonal (trop d'oestrogènes) je vis ce martyre une fois par mois, je sais que je devrais voir le positif et me dire que dans quelques semaines, cela sera réglé mais pour l'instant, je suis de nouveau l'écorché vif, installé dans un hôtel de sel. Fuck.

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 21:13

J'avoue que je ne m'y attendais pas. Mes problèmes de tension sont le résultat d'un burn out. Mon corps et mes nerfs sont épuisés par les épreuves de derniers mois. Je  me serais attendue à une depression ou une grosse crise existencielle, pas un un burn out.

C'est gérable, rien de dramatique, quelques jours de repos chez mes parents feront l'affaire.

Là, je suis juste un peu faible (il parait qu'avec 5 de tension c'est normal)...

Cela permet de revoir mes demandes à la baisse encore une fois, je voudrais, je voudrais seulement une periode calme...sans mauvaise nouvelle, aucune mauvaise nouvelle...please...

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