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18 août 2015 2 18 /08 /août /2015 14:03

Parfois, je me dis "tiens, je bloguerais bien ceci ou cela..." par exemple, je suis une grande amatrice de biscuits au chocolat et j'ai dégusté (dévoré plutôt) un paquet de cookies de chez Lu (pas les granola) avec un équilibre chocolat, noisettes (ou pécan je ne me souviens plus) et croustillant du biscuit parfait.

J'ai jeté le paquet vide et depuis, j'erre comme une âme en peine dans les supermarchés à la recherche du graal (cookie donc).

Ou ce film "La famille Belier" qui m'a ému, fait rire et retourné les tripes comme cela n'était plus arrivé depuis longtemps.

Quelques restos sympas sur Bruxelles (quand Oscar est chez son papa, je n'arrive pas à manger à la maison, nous testons donc plein de restos nouveaux, coups de coeurs pour "Les larmes du tigre" et "la patinoire" dont les croquettes de crevettes sont succulentes et qui est kids friendly).

De ma soirée avec Céline, que je n'avais pas vu depuis 18 ans (nous nous sommes rencontrées pendant un erasmus en angleterre, elle vit désormais à l'île Maurice avec mari et enfants), une belle soirée.

Mais globalement, ça ne va pas, j'ai l'impression d'être en hypothyroidie, ce moment où tout, absolument tout, fait mal. Je suis de nouveau en guerre (avec ma mère, avec Julien, avec le père d'Oscar etc...)

Enceinte (avec collègue qui accouche il y a deux semaines et dont le bébé décède), en attente d'un jugement pour la garde d'Oscar (et où globalement un juge que je ne connais pas va décider où mon fils et ma fille iront à l'école car même là-dessus on ne s'entend pas), tout cela m'épuise, je fais tout mal, à l'envers, je me bats contre des moulins et Sancho n'est même pas là pour chanter.

Hier, après avoir déposé Oscar chez son papa et m'être disputée avec Julien, je suis rentrée dans la maison vide (Julien était sorti pour une destination inconnue), j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps en faisant des calins à Popol le chat obèse et mangeant des crasses et en regardant Dirty Dancing, je me suis rendue compte que dans ces moments-là, je me sens plus seule que jamais et je ne sais même pas qui appeler pour parler, pas qu'il n'y ait personne mais il me semble qu'il n'y a pas la bonne personne ou alors c'est encore moi qui voit tout de travers...

J'espère que le jugement qui devrait être rendu en Septembre me donnera un peu de sérénité, il me restera alors un mois pour préparer la venue d'Ulysse.

Tout cela est en totalement contradiction avec ma volonté de vivre le moment présent.

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 16:09

Cela va faire 9 mois que je suis séparée de son papa et que je ne le vois plus qu'à temps partiel.

En 9 mois, j'ai vécu pas mal de choses, un réveillon de Noël sans lui, mon anniversaire sans lui, une fête des mères (où son papa avait autre chose de prévu et a refusé que je le vois)...

J'avais pensé qu'avec le temps, ça passerait, on dit toujours que tout passe avec le temps, sauf que là, ça ne passe pas. Chaque fois que je le dépose à la crèche en sachant que je ne le reverrai pas avant plusieurs jours, mon coeur se brise et je finis toujours par pleurer dans la voiture.

Chaque soir où je rentre à la maison et qu'il n'est pas là, j'ai l'impression qu'il ne reviendra plus jamais. Chaque petite chose me le rappelle et j'évite soigneusement de rentrer dans sa chambre quand il n'est pas là, c'est tout simplement trop dur.

La situation a vraiment empiré avec Olivier, lundi il a porté plainte à la police parce que j'ai refusé qu'il vienne chercher Oscar à 11h comme il le souhaitait et que j'ai proposé 18h. En l'absence de jugement ou d'accord de médiation, nous sommes en plein flou.

Je finis de rassembler les documents pour la procédure, j'ai cherché une école qui pourrait convenir tant à son père qu'à moi (mais surtout à Oscar) mais tout cela prend un temps fou et je ne sais toujours pas comment je vais gérer les mois à venir.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 20:44

C'est lors d'une de mes premières nuits d'insomnie que j'ai pensé à ce surnom. Ulysse est l'un de mes personnages préférés de la mythologie. Futé, déterminé, et Nono le petit robot, comment résister?

J'étais enceinte de quelques semaines et je cherchais un surnom. J'ai pensé à Ulysse parce qu'il arrive à bon port malgré toutes ses aventures.

Ulysse est désormais un joyeux foetus remuant de 17 semaines, c'est une fille et elle va bien.

Elle devrait arriver pour Halloween, (ça promet).

Après des mois d'angoisses, je commence à me calmer, un peu.

Je suis déjà énorme, fatiguée et tout le tralala mais je suis plus heureuse.

what else? Un nespresso peut-être?

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 11:47

Mr. F. a 44 ans

Mr. F. est champion du monde d'arts martiaux

Mr. F. ne boit jamais, mange des yaourts bios, jamais de viande, il vit très sainement.

Mr. F. est américain, sa famille vit au Texas et son frère jumeau à Dubai.

Mr. F. a une application sur son smartphone pour monitorer la qualité de son sommeil.

Mr. F. ne parle presque jamais de sa vie privée.

Mr. F. est mon boss.

Mr. F. est mort dimanche, dans un accident de moto, sa compagne qui était avec lui est dans le coma.

Même si je n'ai jamais eu d'atomes crochus avec lui, sa mort me semble contre nature. Je gère en général assez bien la mort, quand elle est le résultat de la vieillesse, d'une longue maladie ou d'une belle vie mais dans son cas, étrangement, je n'y arrive pas. Il me semble qu'il lui a manqué quelques années.

Résolument, il faut profiter du jour présent.

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7 mai 2015 4 07 /05 /mai /2015 21:18

Depuis la mi-février, je sais que je vais devoir passer un examen médical qui va me mettre en pièce (pas l'examen en lui même, le résultat). Je savais aussi que je ne pourrais passer l'examen que quelques semaines plus tard (3éme semaine d'avril pour être précis) et je savais qu'à partir de ce jour, j'allais vivre dans une angoisse folle les deux semaines qui allaient suivre (le temps d'avoir les résultats).

Tout s'est déroulé comme prévu sauf deux choses. Le labo a du retard et j'en suis presque à 3 semaines d'attente.

ce soir à 18h30, mon médecin a téléphoné et je n'ai pas entendu l'appel. Il n'y a pas de message. Je ne sais pas très bien comme interpréter cela. Ce que je sais, c'est que je vais passer une nuit en enfer à attendre les résultats.

Si le stress était transformable en éléctricité, là, j'éclaire NY à moi toute seule (en encore, pendant les illuminations de Noel).

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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 12:38

Globalement, j'ai passé un bon week-end.

Vendredi soir, Oscaribou et moi avons été au supermarché pour éviter le trafic, il y avait des dégustations partout, nous avons donc mangé: de la brioche en forme de lapin, du jambon, du fromage, une potée aux légumes, une glace bio (vanille pour lui, Pistache pour moi, jusqu'à ce qu'il vole ma glace et que je me retrouve avec Pistache à la bave ou vanille intacte, j'ai opté pour vanille...), on a acheté des livres "Oscar le Cafard" et un lecteur de DVD (car Julien nous a installé deux serveurs et je n'ai absolument pas l'intention de m'intéresser à cela) pour pouvoir regarder des dessins animés et des films de filles en paix.

Samedi, pas de cours de musique, nous avons été chez Gauthier (ancien pote d'unif) qui vendait le siege auto pivotant de sa fille, un miracle ce truc, ça évite de se briser le dos à chaque fois qu'on veut installer ou desinstaller la bête, en plus, comme je dis à Oscar "Goldorak Go" à chaque fois que je fais tourner le siège, il dit "go go go" et je ris. Un bel achat.

Nous avons passé la journée chez mes parents, j'ai été nous chercher 3 délicieux sandwichs de chez Pasta Doro (dans le passage du centre) meilleurs sandwichs du monde. A tester absolument si vous passez par Mons, c'est bon, c'est frais et c'est à un prix raisonnable. Le reste de la carte est bien aussi. Après la sieste, nous avons été acheter des chaussures, malgré le trafic monstre, j'étais contente de croiser des elfes et des lutins guerriers sur le parking. Kickers achetées, monsieur chausse du 22 (on ne rit plus), je lui ai aussi pris des sandales pour l'été, il aura encore l'air d'un touriste allemand et je vais encore me moquer.

Dimanche, après une chasse à l'oeuf dans le jardin et un super repas, nous sommes de retour à Bruxelles, nous avons décoré sa chambre de stickers "monkeys" de Decowall http://www.amazon.com/Decowall-DM-1401-Little-Monkeys-Stickers/dp/B00O7B4Q4O et c'est très joli. Oscar a participé, sa chaise est maintenant couverte de feuilles, c'est tellement plus original. Nous avons été à la brocante d'Etterbeek mais n'avons rien acheté. Nous avons cuisiné, joué au puzzle à deux pièces, fait la sieste, cherché Popol le chat, dansé sur "il en faut peu pour être heureux" et "sur la patrouille des éléphants", mangé des oeufs en chocolat en en mettant partout. Julien est rentré beaucoup plus constructif que je ne le suis. A 19h45, le papa d'Oscar est venu le chercher et j'ai sangloté pendant une demi heure ensuite, je me suis consolée en regardant la "Fille sur le pont" dans les bras de Julien.

Globalement positif.

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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 09:50

Hier soir, j'ai été chez mon kinesiologue, j'y suis restée deux heures. Je ne vais pas dire que ça m'a fait du bien mais j'ai compris plein de trucs et j'ai des pistes, très positif en gros. Nous avons aussi parlé de mon évolution depuis que je vais le voir, certes ce n'est pas encore parfait mais j'avance et je le sens. Je lui expliquais que désormais, je continue à tomber, à avoir besoin d'aide mais je sais où en trouver, alors ça va mieux. A l'époque, j'étais totalement paumée, démunie et tellement seule. Je suis rentrée à la maison, le chat m'a fait la fête, Julien était sorti, je ne sais pas à quelle heure il est rentré, il n'est pas venu se coucher et ce matin quand j'ai commencé à travailler à 6h30, nous nous sommes à peine croisés et je n'ai eu ni la force ni l'envie de lui parler. Il préparait son sac pour partir à Paris. J'ai du passer au bureau et quand je suis rentrée, plus de sac, plus de Julien. Je me suis remise à travailler et j'ai branché la musique (spotify c'est merveilleux), j'ai commencé par American Pie (l'orginale pas la version de Madonna) et j'ai pleuré, j'ai enchainé sur la musique du film "Somewhere in time" et j'ai sangloté. Sans musique ce n'est pas mieux.

Rationnellement pas de drame, mais ça ne va pas. Je ne gère plus. Plus rien. Entre la colère que je ressens contre Olivier (qui a saboté la médiation et a décidé de l'arrêter en figeant une situation qui ne me convient absolument pas et qui fait que globalement je ne vois Oscar que le week-end. Le jugement n'aura lieu qu'en Novembre, cela implique donc que ce sera comme cela jusque là. J'en crève de ne pas le voir, je suis une plaie béante, je ne respire pas. De plus, j'ai l'impression que cela ne lui convient pas non plus et ça me déchire encore plus. Heureusement j'ai un employeur flexible et aujourd'hui, j'ai commencé à 6h30 pour terminer à 15h et aller chercher Oscar plus tôt. Je vais aussi prendre des mecredis de congé pour couper cette affreuse semaine.

Il y a aussi Pierre et suite à la discussion avec mon kinesiologue, je me demande quelles parts de pression sociale et familiale ont joué dans ma décision.Je constate que tout le monde m'a dit "moi, j'avorterais" personne n'a dit "Et toi ma grande, qu'est ce que tu en penses"...Certes je suis assez grande pour penser toute seule mais je n'avais aucun moyen de savoir ce qui m'attendait (et je ne parle pas de l'aspect purement médical). Je suis paumée et sanglotante.

Et puis il y a Julien qui ne gère pas mon mal-être, qui se fache quand il est triste et qui part quand j'ai besoin de lui. Certes, je suis bien trop en colère pour lui dire "Ne pars pas, j'ai besoin de toi" mais quand même...

Et puis, il y a le reste, mon contrat qui se termine fin du mois, Erwin le chat qui a disparu à Braine, Kenny le chat qui a été tué par un renard, Popol le chat qui n'est pas encore mon chat, Ulysse qui j'espère ne se perdra pas en chemin...

Je suis sortie du kinésiologue avec une mission, arrêter d'être gentille, de faire plaisir, de m'oublier, de sourire même quand je vais mal. Si je souris en disant que ça va pas fort, comment comprendra-t-on que je vais mal et que j'ai besoin d'aide? De plus sur le long terme, c'est pas mal frustrant, à force d'envoyer le mauvais message, je n'obtiens jamais la bonne réponse.

Je vais donc m'accorder tout un week-end en duo avec Oscar pour être misérable, nous allons aller chez sa marraine, chez mes parents et j'espère que ça ira mieux par la suite.

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 14:36
Grand miracle, aujourd'hui je ne vais ni parler de moi ni me plaindre. Vous êtes surpris hein? moi aussi. Hier, resto avec L'amoureux (le petit chinois où ils font les nouilles devant vous près de la bourse à Bruxelles). En sortant, nous longeons le pizza hut en nous demandant comment des gens peuvent aller y manger parce que franchement c'est infâme. Et là, nous croisons, assis sur le sol avec son chien, un sans-abri, il ne devait pas avoir plus de 15 ans. Nous avons continué à marcher parce que franchement nous n'avions aucune idée de ce que nous pouvions faire. On s'est demandé qui appeler pour qu'il trouve de l'aide (certes on aurait pu lui acheter à manger ou lui donner de l'argent mais ça ne l'aurait pas aidé sur le long terme). En marchant jusqu'à la voiture, je me demandais qui contacter et c'est là que nous avons croisé la croix-rouge, ils distribuaient des vivres à des sans-abris. Je leur ai parlé du petit jeune et ils ont dit qu'ils allaient aller le voir, j'ai aussi demander qui nous devrions appeler dans ce genre de situation, la réponse c'est le samu social, le numéro est le 080099340. Si ça peut aider quelqu'un un jour, ça sera déjà bien. En rentrant à la maison, nous sommes repassé devant le Pizza Hut, la croix rouge était là, ils parlaient au gamin. J'espère...
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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 14:19
Dans un monde parfait, je serai en train de vivre une journée de dingue. Des douleurs atroces, beaucoup d'angoisse, une longue attente, quelques malaises, des chutes de tensions et rien à manger... mais cela aurait aussi du être le deuxième plus beau jour de ma vie, Pierre aurait du naître vivant aujourd'hui. En réalité, c'est juste une sale journée que j'occupe comme je peux (en travaillant). OScar est chez son papa (encore et toujours et je ne le vis pas mieux, au contraire). J'ai hâte d'être demain. ça ne changera rien aux faits mais je savais que ce jour allait être difficile et je ne me suis pas trompée.
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11 mars 2015 3 11 /03 /mars /2015 16:29
Un de mes collègues très croyant m'a dit un jour que pardonner c'est donner plus que l'autre ne mérite. J'ai trouvé que c'était une bonne définition. Dans la majorité des cas, je suis capable de pardon, de compréhension. Je trouve des circonstances atténuantes, je recadre, je prends sur moi et je pardonne (j'entends par là, je n'ai pas oublié cet évènement mais il fait partie de l'historique comme tous les autres), je continue donc ma relation sur des bonnes bases me semble-t-il. Dans certains cas pourtant, le pardon ne vient pas ou plutôt, ce n'est pas tellement que j'en veuille encore à la personne, c'est plutôt qu'incapable de trouver une justification à son comportement, j'en déduis, que cette personne ne doit plus faire partie de mon cercle d'amis proches. Tout cela est inconscient, je crois. C'est un constat que j'ai établi sur plusieurs années. Le cas typique est celui de mon ex meilleure amie qui m'a laissée tombée quand je suis tombée malade, que pourrais-je avoir envie de faire aujourd'hui avec une personne qui a ce genre de comportement? boire un thé? écouter ses histoires de coeur? lui raconter les miennes? franchement, ça n'aurait aucun sens. Mais je viens de trouver, le cas, l'exception, le pierre blanche sur le tableau noir, rien que d'y penser je sens que mes poils se hérissent. Celle que je ne pardonnerai jamais, c'est moi. J'ai beau retourner la situation dans tous les sens, me trouver toutes les circonstances atténuantes du monde, me souvenir que je l'ai fait avec amour, que je l'ai fait pour son bien et celui de ma famille mais jamais je ne me pardonnerai la mort de Pierre. A l'unif, j'avais été très touchée par la pensée de Sartre, le fait d'être responsable de ses actes et de sa vie, j'ai retenu qu'il disait que même si on nous met un revolver sur la tête, on a encore le choix. Ce choix, je l'ai eu, je n'avais même pas de révolver sur la tête, et je l'ai fait. Il aurait du naitre en vie ce 25 mars. Est ce que je ferais les choses autrement aujourd'hui? une partie de moi hurle OUIIII mais la raison dit toujours non. Ma psy dit que je dois apprendre à aimer cette partie de moi qui a agit par amour, je crois que j'ai encore un long chemin devant moi. Appliquer la bienveillance à soi-même est toujours difficile pour moi. Bien que cela ne saute pas aux yeux à la lecture de ces quelques lignes, je vais mieux, doucement mais mieux et je vais faire en sorte que cela continue comme ça. Prenez soin de vous, soyez heureux et mangez du chocolat (note humoristique pour dédramatiser l'affaire).
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