Samedi soir, soirée chez copine D. Copine D. qui gère les trois mômes bravement.
M. 7 ans qui me montre ses compositions de sirènes sur son ordi. (dingue).
A. qui mange des chipitos goulument (son surnom est thechipitoseatingmachine).
Et Jonathan, bientôt 3 mois, qui sourit.
J'évite généralement tout contact physique avec les moins d'un an, tant de fragilité dans un seul petit corps, je ne peux pas gérer, j'imagine tout de suite que je le laisse tomber, qu'il glisse, que je l'oublie, que je le cogne, bref, moi dans toute ma splendeur mais accompagnée d'un tout petit.
N'empêche, mes visions parano, D, elle s'en tape et me tape le marmot tout sourire dans les bras, m'explique comment gérer la bestiole et s'assied pour boire l'apéro. Paniquée comme un vers de terre qui vient d'émerger au milieu d'une cage à poules, je tente de faire bonne figure, je parle au marmot qui clairement s'en balance comme de ses premiers pampers.
Dans un premier temps, j'ai été fort intriguée par ce petit truc qui bouge (parce qu'il ne faut pas croire, ça gigote ces petites choses là), qui s'accroche à vous avec ses mini-bras et qui pour parfaire le tout, sourit...hum...
On a fait un petit tour dans la cour, je lui ai parlé de Picasso (parce que c'est le nom de la voiture mais je m'y connais encore moins en voiture qu'en peinture), alors Guernica, Les demoiselles d'Avignon etc...
Au bout d'un moment, j'ai trouvé que ses 5 kilos sur mon bras étaient de trop et j'ai refilé le petit bonhomme.
Ceci dit, je dois avouer que j'ai trouvé ça très très sympa, qu'il sentait bon, qu'il était mignon et que j'ai certainement les hormones qui s'en donnent à coeur joie et que mon horloge biologique tourne, mais je me dis que prendre Jonathan dans ses bras, c'était un peu comme les fringues Marèse, ça donne envie de faire des bébés.