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28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 22:13

Ma psy m'avait expliqué que chaque famille possède un pillier, une personne vers laquelle on se tourne en cas de besoin, qui sait écouter, aider, soutenir dans les moments difficiles.

Pour moi, c'est mon papa. Je l'appelle quand je ne parviens pas à me rattraper. Quand je pleure trop fort, quand je suis submergée, quand j'ai l'impression que je vais me noyer.

Je l'appelle, nous parlons, je me calme et c'est aussi sereine que possible que je reprends le cours de ma vie à la fin de la conversation.

Il est celui que j'ai appelé en premier quand j'ai appris que j'avais un cancer, c'est lui que j'ai appelé quand j'ai trop souffert de ne pas avoir d'enfants,quand je n'ai plus eu envie de me battre contre la maladie, c'est lui que j'ai appelé avant mon dernier examen de contrôle et c'est encore lui que j'ai appelé vendredi quand je ne parvenais pas à arrêter de sangloter sur le parking du boulot.

Il a toujours été fort, juste et fort. Dans l'écoute, positif mais fort.

Mais ce vendredi il a pleuré, pour la première fois malgré toutes les horreurs que j'ai pu lui dire auparavant. Il a simplement dit que c'était terrible, pour essayer de me consoler, il me disait des choses qu'il ne pensait pas...

Un jour après l'autre, un pas à la fois.

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