Aujourd'hui, c'était la fête des mères. Impossible de l'oublier, il y a des semaines que les médias nous en parlent.
Mercredi, j'ai été acheter les cadeaux de nos mères et comme Olivier était de garde ce week-end, nous avons été les souhaiter jeudi. Ma mère à midi, la sienne au soir, tout un programme et finalement une véritable expédition avec groseille.
Ce matin, j'y ai pensé et je me suis demandé comment nous allions fêter cela. Olivier n'a rien dit.
Après m'être lavée et occupée d'Oscar, je me suis dit qu'Olivier allait me le souhaiter mais il n'a rien dit.
Je me suis tortillée afin de me glisser dans le porte-bébé pour aller faire un tour au marché et encore une fois, Olivier n'a rien dit.
Je suis finalement rentrée vers 13h et voyant les appels en absence de ma maman sur mon GSM, je l'ai appelée, en m'entendant la souhaiter, Olivier s'est précipité sur son téléphone pour appeler sa maman.
A la fin de nos conversations respectives, il s'est assis à mes côtés et m'a souhaité une bonne fête, fort content de lui.
Furax, furax, furax. Je sais qu'Olivier n'est pas très branché cadeau, ni très branché symbole mais parfois, j'aimerais qu'il fasse un effort. Au final, j'ai passé une journée triste, me sentant encore une fois incomprise.
Je remercie cependant mes copines Sarah et MArjorie qui contrairement à lui, ont pensé à me le souhaiter...
Finalement, je m'en tape, dans 5 ans, je pourrai me pavaner avec un collier de nouilles homemade
