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11 juillet 2006 2 11 /07 /juillet /2006 14:43

Gone with the wind.

 

Il y a quelques jours, je papotais avec ma grand-mère devant un bon morceau de tarte maison (miam…). On parlait cinéma et ci et ça. Elle me raconte que son premier souvenir de cinéma c’est "Autant en emporte le vent" en 1957. Elle venait de déménager, elle était triste d’avoir quitté son village (et oui…) et pour lui remonter le moral mon grand-père lui avait proposé un cinéma. Ce jour-là on passait le hit du moment "Autant en emporte le vent". Ma grand-mère a adoré mais elle a, comme bien d’autres, fini la séance en larmes…  au grand désarroi de mon grand-père…

 

Bref, après cette conversation, j’ai pris le temps de regarder les deux dvds de bonus de mon édition de « Gone with the wind ». Un Dvd pour le casting et l’autre pour le film. Et j’ai appris plein de choses. Que je partage joyeusement avec vous, qui évidemment n’attendiez que ça…

 

« Gone with the wind » a été produit par un dingue du nom de David O. Selznick. Un maniaque du mémo, un lunatique à côté du quel je passe pour quelqu’un de stable, doublé d’un homme obstiné, charmant et génial. (pour plus d’info sur le bonhomme : http://www.imdb.com/name/nm0006388/)

 

L’aventure débute en 1936. On vient de publier un livre écrit par une certaine Margaret Mitchell. Peu de temps après son mariage en 1924, Margaret fait une chute de cheval, se retrouve coincée à la maison et commence un livre sur le sud tel qu’on lui a raconté et tel qu’elle ne l’a jamais connu. Elle mettra plus de 10 ans à écrire son livre et ce sans aucune intention de le publier, ce n’est que par le biais d’un ami qui avait insisté pour lire la chose que le livre a été remis à un éditeur. Le succès est immédiat. Elle gagne le Pulitzer en 1937.

 

La secrétaire de Selznick lit le livre et lui recommande d’acheter les droits pour le cinéma, il les paiera 50,000$ . Un prix record pour un auteur inconnu. (A titre de comparaison : un pain coutait 5 cents).

 

Selznick a la volonté de produire le film de façon indépendante mais finalement c’est beau papa Meyer de MGM qui apportera les fonds suffisants à la réalisation du film.

 

Commence alors la recherche du casting idéal. Le public a une idée très précise de qui doit incarner Rhett Butler, ce sera Clarck Gable ou personne. Gable n’est pas emballé par le projet, il a peur de décevoir, de ne pas correspondre à ce que le public attend du personnage et de briser sa carrière. Il sera convaincu par Selznick contre un week-end de vacances pour épouser Carole Lombard et 50,000$ en dédommagement à son ex femme…

Olivia de Havilland sera ‘prêtée’ par la Warner (grâce à son intervention auprès de madame Warner), elle jouera le rôle de Mélanie Hamilton.

Leslie Howard qui jouera Ashley Wilkes refuse le rôle. Née en 1893, il se trouve résolument trop vieux pour jouer les jeunes premiers. Mais Selznick tient à sa participation et c’est en prenant Howard comme producteur associé dans « Intermezzo » qu’il parvient à ses fins. Avec le bon maquillage et la bonne lumière, il fera de Leslie Howard un Ashley tout neuf.

Reste le rôle clé à attribuer, qui incarnera Scarlett O’hara ?

 

 Les actrices les plus prestigieuses passent le casting : Bette Davis, Katherine Hepburn, Lana Turner ainsi que des centaines d’inconnues s’essaient au rôle de Scarlett. L’avis du public est demandé (Vivien Leigh remportera une voix). Selznick hésite toujours. Paulette Goddart (voisine de Selznick et petite amie de Chaplin) semble se distinguer mais…

Le tournage commence début janvier 1939. La première scène filmée est celle du feu d’Atlanta, la scène a été tournée en une seule prise, on a mis feu aux décors de « King Kong » et du « Prisonnier de Zenda » pour obtenir cet effet. Pendant cette scène, une petite anglaise est présentée à Selznick. Son nom : Vivien Leigh.

On lui fait passer des essais, le résultat est fascinant, cette aristocrate britannique a convaincu en fille du sud. Elle est superbe. Cukor est aux commandes. Le tournage peut enfin commencer.

 

Deux semaines plus tard, Selznick et Cukor se disputent. Cukor quitte le tournage. « Gone with the wind » est sans réalisateur. 17 jours plus tard (et des dizaines de milliers de dollars perdus) Fleming entre en scène. Son approche et son style son très différents de ceux de Cukor, si de Havilland et Leigh sont désespérées par ses manières de brute, Gable est enfin à son aise.

 

Selznick continue à modifier le scénario chaque jour, Fleming tourne et torture ses acteurs. Leigh soupire après Laurence Olivier coincé à New-York par les représentations d’une comédie.

 

Quelques semaines avant la fin du tournage, Fleming quitte le film, nervous break, la raison officieuse serait une nouvelle dispute avec Selznick le mêle-tout. Selznick engage un nouveau réalisateur. Fleming revient deux semaines plus tard.

 

Six mois après le premier jour de tournages et quelques millions de dollars plus tard (presque 4, le film le plus cher de l’époque, jugé comme une aberration absolue en cette période), Selznick écrit ‘the damned thing’ est terminée.

 

Le film remportera 9 oscars (pour 13 nominations).

 

-         meilleur film

-         meilleur réalisateur (Fleming)

-         meilleur scénario adapté pour Sidney Howard

-         meilleure actrice : Vivien Leigh

-         meilleure actrice second rôle : Hattie Mac Daniel (premier oscar attribué à un acteur ou une actrice noire)

-         meilleure photographie

-         meilleur montage

-         meilleure direction artistique

-         et deux récompenses techniques spéciales dont une pour le décorateur William Cameron Menzies

 

 

Quoi qu’il en soit, ce film qui a fait pleurer ma grand-mère lors de sa sortie dans le borinage profond en 1957, fonctionne encore parfaitement sur sa petite fille presque 50 ans plus tard… je me demande si un jour j’ai une fille …

 

 

And Frankly my dear, I do give a damn…

 

 

Pour encore plus d’info: http://www.filmsite.org/gone.html

 

 

Alors heureux ?

 

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11 juillet 2006 2 11 /07 /juillet /2006 11:43

Celle du petit déjeuner avec des miettes de croissants sur les dents....

 

Votre pire déclaration d'amour (de machin à vous ou de vous à machin finalement...)

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11 juillet 2006 2 11 /07 /juillet /2006 11:05

'Good in bed' de Jennifer Weiner.

 

 

Je lis beaucoup, j'aime ça, je devrais même dire que j'en ai besoin. Je lis en plusieurs langues, je lis tout le temps, je lis même parfois n'importe quoi. Comme dirait l'autre mon scope est assez large, je passe de Beauvoir à Dumas, en passant par Semprun pour finir par un Harry Potter.

 

 

Il y a à peu près un an, lors d'une de mes visites chez un bouquiniste de Notting Hill, je suis tombée sur un petit bouquin au titre amusant 'Good in bed', j'ai lu le quatrième de couverture et je l'ai acheté.

 

 

C'est un petit bouquin léger, une histoire de nana, elle se sépare de son amoureux, parce que ça ne va pas, parce que pas heureuse, il lui joue la grande scène de larmes etc etc. Quelques semaines plus tard, elle achète le journal et découvre une nouvelle rubrique intitulée 'Good in bed', rédigée par l'ancien amoureux et qui commence à peu près par : " j'ai aimé une grosse". En quelques lignes, il résume ce qu'il a vécu en tant qu'amoureux d'une 'Queen size', les sous-vêtements qu'on ne trouve pas, le regard des autres hommes, des autres femmes...

 

 

Chaque semaine, Candace (l'héroïne) suit la nouvelle vie de son amoureux (que soudain, elle veut récupérer mais nous passerons au delà de ce détail) et ses réflexions sur ses rondeurs... Je ne vous en dirai pas plus sur le livre, c'est parfait pour les vacances, c'est drôle, c'est gentil et ça ne casse rien.

 

 

Par contre, une chose m'a étonnée, choquée peut-être, mais c'était la première fois de ma vie que je lisais un livre dont l'héroïne était ronde. On y parlait régime, privation, et délicieux muffins de chez machin. Elle décrit une scène, où résolue à perdre du poids, elle se rend chez un diététicien, là-bas une nana squelettique la reçoit en attendant le médecin et lui explique gentiment que si elle mange moins, mieux et qu'elle bouge plus, elle perdra du poids. Ce à quoi, Candace répond par un grand' Merci, c'est donc aussi simple que ça, je mange moins, je bouge plus et je perds du poids, ben si on me l'avait dit avant...' (Et en sous-titre 'Crétine des alpes' en bien grand).

 

 

Et je me demande pourquoi ce sujet qui anime les discussions des filles et parfois même des garçons, qui constitue le fond de commerce des magazines féminins, les reportages télés et le reste, n'est pas davantage traité par la littérature... un rien m'étonne...

 

 

Jennifer Weiner 'Alors heureuse' en français.

 

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10 juillet 2006 1 10 /07 /juillet /2006 14:52

http://www.lafraise.com/index.php

j'aime beaucoup nuit étoilée, ceci dit fish and mix m'éclate....

Le t-shirt qui remporte le plus de votes sera acheté... yes!

 

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10 juillet 2006 1 10 /07 /juillet /2006 10:16
Glace aux spéculoos
Ingrédients :

 

- 4 jaunes d'oeuf
- 120 grammes de sucre
- 1 pincée de sel
- 40 cl de lait entier
- 2 sachets de sucre vanillé
- 1/2 c à c de cannelle
- 2,5 dl de crème fraîche à fouetter
- 200 grammes de speculoos

 

 

 

Préparation

 

  1. Incorporez le sucre et le sel aux jaunes d'oeufs. Les battre jusqu'à ce qu'ils soient mousseux

     

  2. Versez doucement le lait ainsi que le sucre vanillé et la canelle

     

  3. Placez au bain-marie et faire épaissir le mélange en tournant sans cesse.

     

  4. Laissez ensuite refroidir, en prenant la précaution de mélanger de temps à temps

     

  5. Emiettez les spéculoos, les ajouter au mélange et versez le tout dans un récipient.

     

  6. Le placez au congélateur pendant 20 minutes

     

  7. Pendant ce temps, fouettez la crème fraîche. L'introduire ensuite au mélange sorti du réfrigérateur

     

  8. Replacez la glace au congélateur pendant au moins 4 heures

Le premier qui me parle de mes cuisses troncs, je lui offre un aller simple pour le Mixer...

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5 juillet 2006 3 05 /07 /juillet /2006 11:07

Combiné avec: c'est bon d'avoir des amis....

Klopo dit:

Tous des pédés les employeurs; ne te décourage pas, avec les milliards de diplômes que tu as quelqu'un finira par craquer. Sinon, couche.
Comme quoi, il y a une solution à tout...
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4 juillet 2006 2 04 /07 /juillet /2006 17:27

Voilà. Il faut que j'en parle enfin, que je révèle au monde, ce problème d'une stupidité à couper au couteau.

Je me trouve grosse, énorme, ventripotente, limite obèse, répugnate, informe, une copie humaine et vaguement féminisée de Jabba The Hut.

Dimanche, en route pour Bruxelles et les soldes. J'ai essayé plein de pantalons (plus de 5 moins de 10) et tous à l'exception d'un se sont trouvés irrémédiablement stoppés au niveau des troncs qui me servent de cuisses. L'un d'entre eux, plus braves que les autres à réussi à franchir l'obstacle (enfin deux, mais même si la couleur était sympa, le modèle aussi, j'ai réalisé que me promener avec Gipsy Queen brodé en paillettes dorées sur les fesses, ne me conviendrait finalement pas...).

Donc, dans cette petite cabine d'essayage, par une chaleur suffocante, je constate l'ampleur de la catastrophe, je ressemble à une baleine, j'ai des cuisses comme des troncs, bientôt on va me confondre avec Carlos sans la barbe . J'imagine déjà le dialogue...

Crétin: Oh vous vous êtes rasé la barbe m'sieur Carlos?

Sophie: NON!!!

Crétin: Ben pourtant vous z'avez plus de barbe, et dites, vous pouvez pas me chanter un morceau de Big bisous

Sophie: Non!!!!

Crétin: misère, moi je croyais que Carlos, il était sympa...

 

Bref, tout ceci est relativement marrant, j'en conviens, le seul inconvénient, tiny little inconvenient, c'est que:

1) je me trouve vraiment grosse

2) mon machin biomasse brol est normal (mais ça ne me suffit pas)

3) le pantalon qui a survécu à la sélection infernale est une taille 36. Pahétique.

 

La partie rationnelle de mon cerveau qui fonctionne encore me dit 'Bon sang, Sophie, arrête de faire l'andouille, tu n'es pas grosse, tu n'as certes pas les abdos d'une reine de l'aérobique, la cellulite n'est pas une grande inconnue pour ton corps, mais grosse tu n'es pas'.

The evil me dit 'Alors grosse vache, tu vas encore manger une glace? mais tu crois pas que tu devrais plutôt jeûner pendant les 6 prochains mois? et bouges un peu tes fesses...misère tout ce gras qui s'accumule. ça me dégoûte'

Voilà, je suis victime de la mode, des magazines etc etc... j'envisage très sérieusement de dépenser une fortune dans une crème amincissante absolument inutile... je me sens bête, très gonzesse finalement et pour parfaire le tout, mes amis m'appellent 'Boulou'. Quand je vous le dis, que ma vie est difficile.

 

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4 juillet 2006 2 04 /07 /juillet /2006 17:16

Je m'auto-bronze... si ce n'est pas merveilleux.

Bon évidemment, j'ai opté pour une super crème évolutive (pour éviter l'effet ebony and ivory un peu trop marqué et fort disgracieux sur un seul corps). Chaque jour on est un peu plus bronzée pour de faux.

Seulement, c'est le premier jour et la grande différence c'est que les batonnets de cachets d'aspirine qui me servent de gibolles, ne sont pas bronzées pour un sous, mais elles sont paillettées... j'ai un peu l'impression de travailler pour un cirque ou un truc du genre, je suis celle qui enfile son costume de lumière...et ensuite, sa petite jupe et ses birkenstocks (et là, hein, ça tue le glamour d'un coup d'un seul, RIP le glamour...)

Cependant, je vais continuer à me barbouiller de paillettes et espérer ne pas croiser le méchant qui tue la fille dans le james bond dont j'ai oublié le titre, enfin voilà...

 

 

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3 juillet 2006 1 03 /07 /juillet /2006 15:41

Un peu comme hiroshima...juste après la bombe...

 

Positivons, nous sommes aujourd'hui lundi...

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28 juin 2006 3 28 /06 /juin /2006 16:34

Par principe, je reste en dehors de l'actualité, les mauvaises nouvelles du monde, je préfère ne pas les entendre, néanmoins malgré mes super techniques de défense anti-informations: je zappe le journal parlé, je ne lis pas les journaux et je n'écoute pas la radio, je finis toujours par être au courant (dans les grandes lignes).

 

 Pourtant l'info passe et il y a quelques jours comme tout le monde, j'ai appris que deux gamines avaient disparu à Liège.

 

 Merde.

 

Je ne sais pas qui elles sont, je ne sais pas qui leur à fait quoi, si les parents sont impliqués, si le type arrêté est le coupable, je n'en sais rien et franchement je ne veux pas le savoir. Mais ce midi, dans la voiture, sur le chemin qui me conduit aux supers sandwichs du Pasto Doro, j'ai appris qu'elles étaient mortes. Et ça franchement, ça me met hors de moi.

 

Je ne vais pas m'écrier qu'on vit dans un monde affreux, tout le monde en est bien conscient, qu'on doit surveillez les pédophiles et tout le discours qui va avec, qu'on doit surveiller ses enfants et blabla bla, je nous épargne tout ça, vous et moi, on l'a entendu des centaines de fois, abrégeons donc.

 

Mais n'empêche, elles sont mortes, tous les blablas du monde n'y changeront rien. Mais j'aurais tellement aimé que pour une fois dans ce monde de tapés, ce ne soient pas les enfants qui paient. Que pour une fois, on les retrouve vivantes, pas violées, pas torturées, vivantes quoi.

 

 

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