En tête pour l'instant...
Même si contrairement à Streisant, sous la robe, pas de coussin :-); nue, je ressemble quand même à un M&M's jaune (avec la cacahuète)... "His love makes me beautiful... rhoooo rhoooo rhooo".
J'avais beaucoup aimé le film. Il me rappelait notre voyage en Inde, j'avais aimé les différents personnages, leurs histoires...
Le livre est clairement la source d'inspiration du film mais dans une version à la fois moins légère et moins aboutie.
L'histoire: pour diverses raisons (manque d'argent pour la plupart), une vingtaine de retraités anglais se retrouvent dans un hôtel de Bangalore pour y passer leur retraite.
Entre la découverte de soi et du pays, les histoires s'entrecroisent.
Dans les deux cas, l'un des personnages a passé son enfance à Bangalore et essait de retrouver les traces de son passé.
Dans le livre, il s'agit de Dorothy qui a beaucoup souffert d'avoir quitté l'Inde quand elle a été envoyée en pensionnat à l'âge de 8 ans.
Dans le film, il s'agit du juge, qui tente de retrouver cet homme qu'il a éperdument aimé quand il était jeune.
Dans le film, Mme Ainslee est clairement une emmerdeuse de catégorie mondiale et son mari (Bill Nighty) est un gars adorable qui mérite franchement mieux que cette mégère.
Dans le livre, Mme Ainslee n'a rien de vraiment ennyeux, c'est une femme comme tant d'autre et lui, ne sait pas très bien pourquoi il l'a épousée.
Il est vraiment rare que je préfère un film a un livre mais le cas de "Indian Palace" fait clairement partie des exceptions.
Enjoy the movie! Leger, dépaysant et ensoleillé.
Le week-end du 26 janvier, Olivier part en France faire la tournée des vignerons dans un petit coin perdu, avec ses amis.
Comme je serai là seule à être à l'eau plate, j'ai décidé de ne pas l'accompagner.
La question est alors: que faire?
Une idée: aller passer le week-end à londres sous le prétexte de suivre une formation IT quelconque.
Mais j'hésite, serais-je assez en forme, ou bien déprimée d'être loin de chez moi?
Je ne sais pas trop quoi faire.
De plus, à cette date, je commence ma formation à Solvay, ça fait peut-être beaucoup?
Mais si je n'y vais pas, quand vais-je retourner à londres pour manger des dumplings, aller voir un spectacle, acheter des chaussettes et boire un chocolat chez Waterstones??? hein? quand?
Cogito ergo sum, en mode London Calling...
Cela fait maintenant des mois que je mange vraiment sainement. Vraiment.
Avant, je n'étais pas une food-junkie mais je buvais du coca, je mangeais des biscuits genre Twix, je mangeais un bolo au snack du coin etc...
Depuis que le groseillon est entré dans ma vie, je mange bio, sain et chiant-comme-la-pluie.
Plus de chips pour moi, je mange des noisettes bio (si ce n'est pas triste, ça madame)
Finalement, comme je grossis trop vite (un kilo par semaine, c'est déconner), je dois désormais supprimer toute trace de plaisir dans mon alimentation. Plus de coca du tout, ni de jus de fruits (trop sucré), manger de la salade de légumes cuits, de la soupe (et encore de la soupe), boire beaucoup d'eau et si j'ai un creux, je peux manger un fruit ou un yaourt (bio évidemment). C'est la fête!
Là, j'ai vraiment envie d'une crasse genre Quick avec un coca géant ou un cookie de Chez Michel et Augustin ou des chips au paprika ou que sais-je mais le chimique, le gras, l'industriel me manque... snirf...
Dans 25 minutes, nous avons rendez-vous à l'hopital pour l'écho du second trimestre et j'ai oublié ce que c'était d'être confiant avant un examen médical.
J'imagine les pires horreurs, un avortement médical, une anomalie grave etc...
Aujourd'hui, j'ai parlé au bébé en lui disant que j'espèrais qu'il allait bien.
Hier, avec Olivier, nous avons prévu que si jamais les choses ne se passaient pas bien aujourd'hui, nous partirions loin, longtemps.
Je ne sais même plus comment on est supposé se sentir avant ce truc.
J'ai tellement peur que tous mes poils sont hérissés depuis déjà une demi-heure. Je pleure comme une imbécile en attendant Olivier et je blogue parce que franchement je ne sais pas quoi faire.
J'ai oublié ce que c'était qu'être innocent du danger, être confiant.
Je voudrais pouvoir me dire que si il n' y a qu'1% de chance que les choses se passent mal, il y en a 99 pour que les choses se passent bien. Mais non, mon cerveau s'obtine, telle un bélier sur un porte blindée, comme un lemming conduit par un fou, je fonce tête baissée, le cerveau paniqué, le coeur qui bat la chamade, je tremble, je pleure et mon dieu qu'est ce que je peux avoir peur.
Olivier va arriver dans quelques minutes et me trouvera en larmes... encore une fois.
Fuck.
Hier, maman a appelé en pleurant, papa a trouvé un appartement, il quitte la maison la semaine prochaine.
Je suis vraiment triste quand je l'entends pleurer comme cela au téléphone, j'imagine qu'il est triste aussi.
Ils semblent vivre sur une autre planète, Papa a besoin d'air mais il compte revenir dans quelques temps à la maison, il n'envisage pas le divorce.
Je comprends son raz-le-bol, ma maman ne supporte plus rien ni personne, elle reste bloquée sur des disputes vieilles de 25 ans, elle s'emmure et désire que mon père s'emmure avec elle.
Elle pleure pour des bêtises (L'année passée, elle a passé le réveillon en larmes parce que le chat était mort, si on sait que quelques mois plut tôt, elle a fait un AVC dont elle s'est complètement remise, on se dit que la mort du chat c'est triste, certes mais ça reste relativement anodin, par rapport au fait d'être encore en vie...)
Je ne sais pas comment les aider et je n'ai pas l'énergie pour m'en occuper.
Je veux bien l'écouter quand elle a besoin de parler bien que j'estime que je ne suis pas la personne idéale pour cela.
Comme Olivier et moi avons encore plein de choses en double, nous allons aider papa à se meubler etc...
Il semblerait qu'ils vont passer Noël ensemble, pour le Nouvel an, je ne sais pas.
Je me vois mal laisser maman toute seule (elle n'a plus qu'une soeur, qui est particulière dirons-nous...), mais je me vois mal passer le réveillon à la consoler parce qu'elle pleure parce que papa a déménagé, en face de nos amis.
Tout cela est triste mais ça me semble tellement con aussi, tellement con.
J'ai presque envie de les secouer et de leur dire que si c'est pour se remettre ensemble dans 6 mois, ça ne sert à rien de faire tout ce cirque, la séparation ne va pas résoudre leurs problèmes, ils les attendront à leur retour.
Bref, pas grave mais pas joyeux....
Le 21/11, notre interlocuteur Groupon nous annonce que nous pouvons voyager/offrir notre voyage ou perdre notre argent.
Nous décidons de voyager.
Je prends congé pour aller à l'ambassade de Russie pour nos Visas, je commande les Tourist Vouchers, Olivier retourne à l'ambassade car il manquait un document etc...
90€ par personne plus tard, nous sommes en ordre.
Il ne reste plus qu'à trouver des bottes qui gèrent la neige, la marche et le froid polaire et hop nous pouvons partir.
Hier matin, nouveau message de Groupon.
Changement de programme, mais pas de roulement de tambours.
"
En ce qui concerne le voyage à Saint-Pétersbourg , et comme plusieurs de mes collègues vous l'ont dit, aucun remboursement n'est possible car vous ne vous êtes pas rétractés dans les 14 jours suivant votre achat. De plus , vous ne pourrez pas effectuer le voyage non plus dans la mesure ou, pour finaliser votre réservation vous deviez absolument compléter le lien qui n’était actif que durant les 24h suivant votre achat. Cette étape essentielle n'a donc pas été respecté et nous ne pouvons malheureusement rien faire de plus. Les conditions relatives à ce deal étaient extrêmement claires.".
Donc, si on ne clique pas dans les 24h de l'achat mais qu'on souhaite quand même voyager, c'est raté!.
Finalement, nous obtiendrons un remboursement en bons d'achats (toujours pas arrivé mais nous restons calme).
Quant aux frais de visa:
"
Concernant les frais de visa, nous sommes désolés mais on peut rien faire, car le premier mail qui vous a été envoyé précise bien que vous n'avez pas de réservation."
Voilà, pas de réservation, pas de voyage, je crois qu'il faudrait mieux renseigner le service client car la dame du 21/11 m'a assurée que nous pouvions voyager.
Au final, beaucoup d'énergie dépensée dans tout cela, pour ne pas partir, je suis vraiment déçue...
Voilà, il parait que désormais la groseille entend. Les livres conseillent de trouver une ou deux chansons à écouter pendant la grossesse, qui par la suite, permettront au bébé de retrouver une ambiance connue où il pourra se détendre.
Quelles chansons?
Il faut trouver un truc que je ne vais pas maudire au bout de la 14ème écoute.
J'ai pensé à Elton John.
Une autre idée?
Vendredi:
Nous avons mangé au Copyright (le resto de Imagibraine), c'est très pratique comme resto dans un ciné et la nourriture est bonne, par contre, 18€ le poulet au curry, c'est franchement cher.
Nous avons regardé "Les 5 légendes", un vrai bonheur! Et pour une fois, j'ai trouvé que la 3D avait une valeur ajoutée. J'ai failli bouger la tête pour éviter un flocon de neige. Olivier qui est moins porté sur les dessins-animés que moi, a également passé un bon moment.
Samedi: un peu de shopping (il me faut des nouveaux pulls, je ne ferme plus les autres...no comment), une déclaration de paternité à la commune (nous ne sommes pas mariés, Olivier doit reconnaitre l'enfant. C'est assez illogique en soit, si nous étions mariés, il ne devrait pas le faire... je trouve le concept étrange...). Et nous avons visité deux maisons à louer, Olivier aimait la première alors que moi pas du tout (des marches entre chaque pièce, une cuisine qui ne communique pas avec la salle à manger, une vue du salon sur une route passante et un jardin avec une foule d'escalier et qu'on ne voit pas de la maison), une seconde qui me plait, mais pas à Olivier (un jardin trop petit, pas de garage ni d'abri de jardin et loin de tout... mais un parquet patiné où on a envie de courir pieds nus, une grande salle de bain avec une belle baignoire, de la place pour Groseille et un bureau pour moi...) nous continuons donc nos recherches. Olivier est parti fêter la Sainte-barbe et j'ai mangé une soupe en regardant Harry Potter et les Reliques de la mort avec les chats. J'ai préparé une soupe à la tomate et une soupe à la carotte. Je suis très "soupe " pour l'instant.
Dimanche: J'avais le "cuisinant", j'ai préparé un chou rouge aux pommes, un hachis parmentier et des galettes de fin d'années. Il neigeait dehors, j'avais envie d'une odeur d'enfance dans la maison. C'était la première neige de Fleur alias Kenny le chat qui pète, il a dérapé et s'est mangé la vître de la véranda. Hilarant. Olivier a été faire des courses et je lui ai demandé de me ramener une machine à coudre. Une petite Singer de base qui me permettra de m'amuser. J'ai décidé de faire un couverture stype patchwork avec tous les cachemires morts à la machine à laver...
Un bon week-end en somme...
La recette des galettes:
Ingrédients: 4 oeufs, 150gr de sucre semoule, une petite pincée de sel, 250 gr de farine, 1/4 de sachet de sucre vanillé.
Faire fondre le beurre.
Mélanger, les oeufs, les sucres, le sel, le beurre et la farine tamisée petit à petit.
Laisser reposer la pâte une heure ou deux au frigo (ou toute la nuit si vous avez le temps)
Et passer à la cuisson.
Olivier s'est régalé des petites galettes toutes chaudes et finalement, je préfère manger des sucreries maisons que des industrielles.
Cette semaine, j'ai lu pour vous: "Mister Monday" de Garth Nix.
Je lis beaucoup de livres pour enfants, j'aime cet univers où tout est possible et où on se passe d'explication. C'est souvent plein d'humour et de fantaisie.
Je ne connaissais pas du tout Garth Nix (honte à moi, j'ai appris par la suite, qu'il était connu comme un vieux sous) mais je trouvais le titre sympa.
"Mister Monday" est le premier tome d'une série.
Dure rentrée pour Arthur Penhaligon : à peine arrivé dans son nouveau collège, il échappe de justesse à la mort, grâce à une clef des plus étranges. Mais le précieux objet intéresse bien des gens : Arthur est poursuivi par des créatures venues d'un autre monde. La pire d'entre elles ? Le terrifiant maître Lundi. Le jeune garçon doit bientôt se réfugier dans une demeure isolée... qu'il est le seul à voir !
Un héros au coeur d'une lutte sans merci. Le premier jour de la semaine, le premier d'une série captivante en sept tomes par un grand auteur du fantastique.
Tenu de participer au cross hebdomadaire de son nouveau collège, Arthur est terrassé par une crise d'asthme. C'est alors que deux hommes étranges surgissent pour lui remettre une clef en forme d'aiguille d'horloge qui lui permet de respirer. Mais cette clef semble propager également une maladie virale meurtrière. Et elle intéresse beaucoup trop de monde, notamment le terrifiant monsieur Lundi, venu d'un autre univers, escorté par ses Vengeurs aux ailes maculées de sang et ses Rapporteurs à tête de molosse...
Si j'ai bien aimé certaines idées (les serpents qui mangent les lettres, les rappels à la mythologie, le personnage de Suzy Blue...), je n'ai pas vraiment accroché à la série. Je n'ai pas envie de courir à la Fnac quitte à passer sous un bus pour acheter le tome suivant, si je le trouve chez Pêle-mêle, pourquoi pas mais pas de coup de coeur.
